Sortez de votre quotidien pour stimuler votre créativité ! Le « greendesking » ou travail en extérieur est la nouvelle tendance du moment. Pourquoi devriez-vous être enchainé à votre bureau pour travailler, alors que vous pourriez être en contact avec la nature ? Mais qu’on ne s’y trompe pas, il ne s’agit pas de remplacer purement et simplement les bureaux traditionnels, mais d’effectuer une partie de son activité en extérieur. On vous explique comment.
La pandémie ayant démontré que les employés sont capables d’être productifs même à distance, de nouvelles façons de travailler commencent à voir le jour. Importée du Canada, la tendance du greendesking fait de plus en plus d’émules. Dans les faits, il s’agit d’une forme de télétravail que l’on exerce en extérieur, en contact avec la nature. Cela peut-être sur un balcon, une terrasse ou même à la campagne. Tout est possible et imaginable tant que les conditions techniques d’exercice du travail n’en pâtissent pas.
Facile à mettre en place, le greendesking nécessite seulement de la verdure, de quoi s’asseoir, un accès à l’électricité et une bonne connexion Wi-Fi. Pour ce qui est de la localisation, choisissez une zone éloignée de toute source de dérangement (parkings, rues passantes…). L’objectif premier est de privilégier le calme. Côté confort, pensez à des boissons fraîches, quelques coussins et si besoin un petit parasol, car autant ne pas souffrir de la chaleur !
Plus de productivité
Les bénéfices sont nombreux et scientifiquement prouvés : réduction du stress, amélioration de la mémoire, dynamisation et hausse de la productivité ! On pourrait croire que toutes les stimulations visuelles, olfactives et acoustiques de l’extérieur pourraient porter préjudice à votre concentration, mais il n’en est rien. Bien au contraire. Les couleurs vertes, marrons et bleues vont apaiser l’esprit et aider à se concentrer sereinement sur le dossier en cours. Ce n’est pas un hasard si les entreprises verdissent leurs openspaces à tout va et que les architectes prévoient de plus en plus de rooftops et patios dans les entreprises. Le contact avec la nature et la lumière extérieure est favorisé par tous les moyens.
Décloisonner le bureau, facilite par ailleurs les rencontres et le réseautage, améliorant ainsi la communication. Car le greendesking peut s’imaginer en solo, mais aussi en groupe, sur le principe du coworking.
Convaincre votre chef
Mais comment obtenir l’autorisation de votre patron pour télétravailler dans un environnement qui n’est pas votre domicile ? Plutôt que de lui demander comme une faveur, préparez vos arguments : cela ne vous empêchera pas de faire votre travail, vous pourrez avancer plus sereinement sur un dossier compliqué, il pourra vous contacter sans soucis grâce à vos connexions téléphoniques et Wi-Fi, vous serez disponible sur les plages horaires convenues avec lui… Donnez-lui aussi les exemples de ce qui existe déjà dans votre ville ou ailleurs : le Jardin des plantes à Nantes, le rooftop du Palais de la Bourse à Lille, ou encore le Parc naturel régional du Verdon qui veut développer des espaces de travail partagé pour accueillir les travailleurs à distance.
Vous le savez vous-même, au bureau, les facteurs dérangeants de votre environnement vous épuisent mentalement lorsqu’il s’agit de vous concentrer sur une tâche compliquée. Le bureau en extérieur vous permettra d’éviter cette situation et même de restaurer vos capacités cognitives. Votre patron ne pourra qu’acquiescer.
Adapter son bureau
Mais si finalement, le greendesking ne semble pas possible, optez tout de même pour un aménagement de votre bureau traditionnel. La vue sur la nature est un élément essentiel alors installez-vous face aux fenêtres avec vue sur le parc du quartier, l’allée verdoyante de votre entreprise… Apportez également des éléments naturels dans votre bureau : laissez entrer la lumière, installez des plantes, amenez un aquarium ou un poster intégrant l’élément eau. Des conseils simples qui vous permettront de vous mettre au vert tout en restant au bureau. Le printemps va vous faire du bien !
Elisabeth DUVERNEY-PRET