Le côté sombre du recrutement

Les escargots, tu éviteras

Le manque de réactivité des candidats se révèle un véritable défi pour les RH au moment de finaliser le processus de recrutement. Le scénario est presque toujours le même : un candidat passe avec succès chaque étape du recrutement, mais échoue à fournir les documents nécessaires pour établir le contrat de travail.

En effet, certaines entreprises imposent de recevoir tous les éléments du dossier un mois avant l’entrée en poste, ce qui rend la mission difficile pour les candidats peu réactifs. Cela entraîne des retards dans le processus et rend plus ardue la tâche pour les RH, qui doivent gérer les délais et les attentes des différentes parties impliquées.

Vingt fois sur le métier sur l’ouvrage, tu remettras

Le désistement des candidats est sans conteste l’une des situations les plus frustrantes. Recevoir par courrier électronique la phrase « J’ai trouvé une meilleure offre ailleurs » a de quoi faire grincer des dents. Est-elle préférable à celle du candidat qui fait le mort ?
Frustrante, non pas parce que le candidat, la perle rare, s’en est allé vers d’autres horizons (bien que ce soit ennuyeux), mais surtout parce qu’il faudra recommencer tout le processus de recrutement. Que de temps perdu… Exaspérant non ?

L’art de la négociation, tu apprendras

La négociation des salaires est toujours un défi, car trouver un équilibre entre la compétitivité et les limites de l’entreprise est un art subtil. Généralement, les RH s’adaptent à une grille des salaires fournie par l’entreprise pour négocier les salaires et les primes avec les candidats. Cependant aujourd’hui, dans un secteur compétitif, il est préférable de s’aligner au mieux et de proposer un salaire concurrentiel pour attirer les meilleurs talents, tout en respectant les limites budgétaires de l’entreprise.

Recalé(e) moi ? Jamais !

Dans le processus de recrutement, certains sont acceptés, d’autres refusés… Mais parfois ces derniers ne s’avouent pas vaincus et ont tendance à insister encore et toujours. Cette persévérance des recalés à vouloir connaître les motifs du refus se traduit par des courriels multiples, des messages via les réseaux sociaux et, pour les plus tenaces, par une prise de contact avec la hiérarchie supérieure. Déconcertant…

Aux questions « bateaux », tu répondras

Bon, d’accord, on a tous été étudiant un jour… Mais quoi de plus horripilant que de faire face à des alternants ou des stagiaires peu curieux. Car oui, il en existe qui arrivent mains dans les poches et sourire aux lèvres sans avoir pris le temps de se renseigner. Ils ont mille et une questions à poser. Questions, dont les réponses sont déjà référencées. Vive le onboarding !

A l’heure, tu partiras !

Autre problématique qui n’est pas directement liée aux processus de recrutement, mais concerne tous les RH : l’inflexibilité des managers. Il s’agit sans le moindre doute de l’une des situations les plus stressantes. Recevoir une demande de la part de son supérieur à la dernière minute (notamment le vendredi juste avant le retentissement de la sonnerie…) se place tout en haut de la pyramide des détails agaçants. D’aucuns ont trouvé la combine pour pouvoir partir à l’heure et entament une stratégie d’évitement du manager plusieurs heures avant…

Est-ce une solution pour résoudre ce problème ? Absolument pas. Il est important d’encourager une communication ouverte et honnête entre les managers et les employés, afin de s’assurer que les attentes et les besoins de toutes les parties soient pris en compte.
Un conseil de RH : trouvez un moyen de former, avec diplomatie, les managers à la gestion efficace du temps en leur démontrant les bienfaits de la flexibilité pour éviter les situations stressantes pour les employés.

A communiquer, tu t’essayeras

Se sentir ignoré ou omis dans les projets qui découlent directement de sa compétence (comme l’amélioration du service des ressources humaines ou des processus de recrutement par exemple) s’avère frustrant et peut compromettre sa motivation et son engagement envers votre travail.

Dans ce cas de figure, pour résoudre ce problème, il est important d’avoir une communication ouverte et franche avec la hiérarchie pour exprimer ses préoccupations et ses souhaits de participation. S’exprimer est toujours préférable à ronger son frein.

NICKY KABEYA