Se former, c’est primordial. Les métiers d’assistante de direction, d’assistante métiers ou d’office manager s’enrichissent et évoluent constamment. Après la pandémie et la généralisation du télétravail et du travail hybride, les nouveaux modes collaboratifs, le management « 3.0 » induit par la transformation digitale, tous les nouveaux outils RH et de gestion… Bref, c’est de plus en plus compétitif.
ll est donc essentiel de se former pour monter en compétences et gravir les échelons.
Alors que nous démarrons 2023, Assistant(e) Plus souhaite vous partager ses conseils. Les dispositifs en place, les arnaques à éviter, les formations utiles pour vous accompagner convenablement dans vos démarches.
Quels types de formations
Dans une société qui évolue constamment, il est important de se former pour monter en compétences et rester efficaces au travail. Sachez qu’il existe plusieurs types de formations en entreprise. Retour sur ces différents modèles.
Le présentiel
Ce type de formation est le plus courant dans la formation professionnelle. Les cours peuvent être collectifs ou individuels. De nombreux organismes peuvent proposer ce type de formation. Par exemple, un organisme de formation, une entreprise ou encore un établissement d’enseignement. Le fait que l’apprentissage se réalise en présentiel impose de s’organiser en adaptant son planning.
Le e-learning
La formation en e-learning s’effectue par voie électronique. L’apprentissage en ligne peut avoir lieu à distance, depuis chez soi ou dans l’entreprise, pendant le temps de travail des salariés. Généralement, la formation concerne des thématiques liés au travail des collaborateurs.
Il en existe plusieurs formes. Premièrement, les MOOC (Massive Open Online Course) qui sont des modules de formation pouvant être suivis par énormément de personnes en simultané. Deuxièmement, les COOC (Corporate Open Online Course). Ce sont des cours privés et professionnels faits pour les salariés. Enfin les SPOC (Small Private Online Course) qui sont des cours privés pour un petit groupe de personnes.
La formation professionnelle
Cette formation est très bénéfique pour les collaborateurs qui souhaitent se former dans leur vie professionnelle ou changer de métier. L’avantage est de gagner en compétences ce qui est une véritable valeur ajoutée dans les deux cas de figure.
L’autre avantage est que l’entreprise peut accompagner le salarié vers l’emploi qu’il vise. Cela montre une image positive de votre entreprise. L’évolution et les changements de postes sont possibles.
La formation en blended-learning
Ce type de formation est une combinaison entre e-learning et formation en présentiel. Le salarié bénéficie d’un formateur et donc d’un certain encadrement et en même temps il a accès à des cours en ligne ce qui lui offre la possibilité d’organiser son emploi du temps selon sa convenance.
La formation continue
Cette formation s’adresse à des personnes qui ont déjà travaillé dans une entreprise ou en tant qu’indépendants et qui souhaitent reprendre leurs études. Les personnes à la recherche d’un emploi sont également concernées par ce type de formation.
La VAE
En réalité cette formation appelée Validation des Acquis de l’Expérience n’en est pas vraiment une. Elle est destinée à toutes les personnes, peu importe leur âge ou leur niveau d’études.
La VAE sert à obtenir une certification professionnelle pour un poste qu’un salarié a exercé sans avoir la qualification pour. Le salarié fait donc valoir ses années d’expérience pour obtenir une certification officielle.
La formation qualifiante
Cette formation s’effectue pendant une formation continue. Après avoir suivi une telle formation, le salarié n’obtient pas de certification, mais il gagne en compétences. Il est directement opérationnel et peut obtenir un nouveau titre au sein de l’entreprise.
Les obligations des entreprises
La loi impose aux employeurs d’effectuer des formations à leurs frais sous peine de recevoir une amende. On vous explique ce que vous devez savoir.
D’après l’article L6321-1 du code du travail, l’employeur doit assurer « l’adaptation des salariés à leur poste de travail et veiller au maintien de leur capacité à occuper un emploi, au regard notamment de l’évolution des emplois, des technologies et des organisations ». L’entreprise doit également proposer des formations permettant aux salariés d’occuper un nouvel emploi dans le cadre d’un reclassement, assurer la formation d’un jeune en contrat d’insertion ou d’alternance.
La formation des salariés par l’employeur est également obligatoire « lorsqu’un accord ou la convention applicable à l’entreprise prévoit des périodes de formation (après une mutation, un congé de longue durée) et lorsque le contrat de travail contient un engagement de l’employeur à le former ».
Former les collaborateurs pour assurer la sécurité
L’entreprise doit prévoir des formations afin d’assurer la santé des salariés, mais aussi la sécurité au travail conformément à l’article R4141-3 du Code du travail : « La formation à la sécurité a pour objet d’instruire le travailleur des précautions à prendre pour assurer sa propre sécurité et, le cas échéant, celle des autres personnes travaillant dans l’établissement ».
Il existe trois formations liées à la sécurité qui sont : la formation incendie, la formation sauveteur secouriste du travail (SST) et la formation des membres du Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) inscrite dans l’article L4614-14 du Code du travail.
Ces formations concernent les nouveaux salariés, les salariés en CDD ou en CDI, les salariés qui changent de poste de travail ou de technique, les apprentis et les stagiaires, les salariés qui reprennent le travail après 21 jours d’arrêt et les salariés liés par un contrat de travail temporaire, « exception faite de ceux appelés pour exécuter des travaux urgents nécessités par des mesures de sécurité et déjà dotés de la qualification nécessaire à cette intervention ».
La responsabilité de l’employeur
Après avoir été embauché, le salarié doit être informé qu’il bénéficie d’un entretien professionnel, consacré à des perspectives d’évolution professionnelle, avec son employeur tous les deux ans.
De plus, tous les six ans, conformément aux modalités de l’article L.6315-1 du Code du travail, l’entretien professionnel doit faire un état des lieux récapitulatif du parcours professionnel du salarié.
D’après la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018, les salariés (dans les entreprises d’au moins 50 salariés) doivent être formés tous les six ans. Car, en effet, les laisser sans formation pendant un certain temps peut leur porter préjudice. Dans ce cas-là, les salariés peuvent obtenir des dommages et intérêts.
Si les formations ne sont pas mises en place, l’employeur peut se voir infliger une amende de 3 750 euros par salarié concerné. A noter que les formations obligatoires sont considérées comme des heures de travail et sont donc rémunérées au même titre que le salaire. Enfin, ces formations peuvent être à l’initiative de l’employeur, dans le cadre d’un plan de développement des compétences ou à l’initiative du salarié lorsqu’il est en congé ou dans le cadre du compte personnel de formation (CPF).