De salariée à assistante indépendante

Pouvez-vous, en quelques mots, retracer votre parcours ?

J’ai commencé ma carrière en tant que comptable en cabinet, où j’ai travaillé pendant 8 ans. Ensuite, j’ai occupé un poste d’assistante de gestion en entreprise pendant 5 ans. Un jour, j’ai décidé de mettre à profit mes compétences en devenant assistante virtuelle. Depuis, je travaille comme indépendante et je propose mes services aux entrepreneurs de les décharger de leurs tâches chronophages telles que l’administratif, la gestion des réseaux sociaux, les visuels, le marketing.

Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir travailleur indépendant après avoir travaillé en tant qu’assistante salariée ?

L’Indépendance. Oui, ce qui m’a motivée à devenir indépendante, c’est avant tout le désir d’indépendance et de liberté dans mon travail. En tant que salariée, je sentais que je n’avais pas assez de liberté pour organiser mon travail comme je l’entendais. En devenant indépendante, je peux travailler selon mes propres horaires et prendre mes propres décisions sans avoir à en référer à une hiérarchie. Je peux également choisir mes clients et les missions. Cela me permet de m’épanouir professionnellement. Aujourd’hui, mes succès sont directement liés à mon travail et à mes efforts personnels.

Comment avez-vous géré la transition entre les deux statuts ? Avez-vous rencontré des défis particuliers ?

Le plus difficile est de mettre de l’ordre dans son projet. En effet, la transition vers le statut de travailleur indépendant soulève de nombreuses questions telles que la définition de son statut juridique, la détermination de son tarif horaire, la mise en place de sa communication et la recherche de nouveaux clients. Au début, cela part un peu dans tous les sens, on a 1000 problématiques. Et trouver des réponses à toutes ces questions s’avère souvent un long chemin, car on est livré à soi-même. Pour surmonter tous ces défis, j’ai cherché des informations sur Internet, échangé avec d’autres professionnels et consulté des experts-comptables. J’ai également suivi une formation marketing avec l’Académie Fée du web, pour acquérir de nouvelles compétences et mieux appréhender le monde de l’entrepreneuriat. Tout cela m’a permis de structurer mon projet, de définir une stratégie efficace et de réussir ma transition en douceur.

Comment avez-vous déterminé votre tarif horaire ou journalier en tant qu’indépendant ?

Pour déterminer mon tarif horaire, j’ai commencé par calculer mes charges (charges sociales, impôts, frais de fonctionnement, etc.) ainsi que le salaire que je souhaitais me verser en fonction du nombre d’heures que je désirais travailler. Cela m’a permis de déterminer mon coût horaire de revient. Ensuite, j’ai consulté les tarifs pratiqués par la concurrence sur le marché pour me situer. Enfin, j’ai pris en compte la valeur que j’apportais à mes clients et la spécificité de mon offre pour ajuster mon tarif en conséquence. Mais, si j’ai un conseil à donner, il ne faut pas préjuger de ses forces et pratiquer des tarifs réalistes.

Comment trouvez-vous de nouveaux clients en tant qu’indépendant ? Quels canaux de marketing utilisez-vous ?

En tant qu’indépendante, je trouve de nouveaux clients principalement via les réseaux sociaux tels que Facebook et LinkedIn. Je partage régulièrement ma page sur des groupes liés à mon domaine d’activité, ce qui me permet de toucher une audience plus large et de susciter l’intérêt de nouveaux clients potentiels. En outre, je fais partie d’un réseau d’entrepreneurs, Service Développement Economique Communauté de communes Gatinais-Val de Loire, ce qui me permet de bénéficier de recommandations et de me faire connaître auprès d’un public ciblé. J’essaie également d’entretenir une relation de confiance avec mes clients actuels pour qu’ils me recommandent à d’autres personnes de leur entourage.

Comment gérez-vous vos horaires de travail en tant qu’indépendant ? Est-ce plus ou moins flexible que lorsque vous étiez salarié ?

La gestion de mes horaires de travail est beaucoup plus flexible qu’en tant que salariée. Cela est particulièrement avantageux pour moi, car j’ai des enfants à gérer au quotidien. En pratique, j’affiche des horaires « d’ouverture » où mes clients savent que je suis joignable, mais je suis libre de gérer mes tâches en fonction de mes besoins et contraintes, tant que le délai est respecté. C’est une vraie liberté ! Toutefois, il est important de veiller à bien compartimenter ma vie professionnelle et personnelle pour éviter que les deux ne s’entremêlent pas. Un vrai défi pour une maman.

Comment différenciez-vous votre travail en tant qu’indépendant de celui que vous faisiez en tant qu’assistante salariée ? Y a-t-il des compétences que vous avez dû développer pour réussir en tant qu’indépendant ?

En tant qu’indépendante, j’ai dû développer mes compétences en marketing pour me différencier de la concurrence et attirer de nouveaux clients. Pour cela, j’ai suivi une formation pour proposer plus de prestations. Je continue à me former régulièrement d’ailleurs, car c’est indispensable pour réussir en tant qu’indépendant. En tant que salariée, je suivais les instructions de mes supérieurs hiérarchiques, alors qu’en tant qu’indépendante, je suis responsable de la gestion de mon entreprise et de la satisfaction de mes clients.

Quel conseil donneriez-vous à quelqu’un qui envisage de passer du salariat au statut d’indépendant en tant qu’assistante ?

Mon conseil principal serait de bien se former et de s’informer sur les différentes facettes de l’entrepreneuriat, notamment la gestion administrative, la comptabilité, la communication, etc. Puis trouvez un accompagnement adéquat auprès d’organismes spécialisés, tels que des associations professionnelles ou des chambres de commerce et d’industrie, pour bénéficier de conseils et de soutien. Enfin, il est essentiel de sortir de sa zone de confort, de prendre des risques et de se montrer persévérant pour réussir en tant qu’indépendant. Se lancer dans l’entrepreneuriat demande du courage, mais sans aucun doute une expérience enrichissante et gratifiante.

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