Commençons par une liste à la Prévert : l’Assistant(e) soutient son patron, facilite son quotidien, gère toute sa charge mentale liée à sa vie personnelle et au backoffice de son business, le redirige dans son organisation, il ou elle est un des seuls liens entre les collaborateurs et lui-même, fait preuve d’une débrouillardise de l’extrême, sait gérer les susceptibilités de chacun…
Bref, l’Assistant(e) connaît toute la vie du patron par cœur (ou presque).
Aurore Blanc
Associée EOS by Synapse
Vous l’avez compris, elle ou il se doit d’être un soutien indéfectible. Mais quelle valeur a ce soutien ? Quel véritable rôle cette personne a-t-elle vraiment ?
La réponse est simple : Pour le moindre problème quel qu’il soit, c’est auprès de son Assistant(e) que le patron va se tourner, car il sait qu’il ou elle trouvera toujours une solution.
Assistant(e) de direction : cet intitulé est-il encore valable ?
Aujourd’hui, il n’y a pas de terme exact pour représenter tout ce que fait l’assistant(e) au quotidien. L’intitulé « Assistant de Direction » aussi beau soit-il reste encore pour beaucoup, restreint à la personne qui assiste le patron dans les tâches d’exécution. De fait, difficile de se rendre compte de la véritable importance de sa place auprès du dirigeant et dans l’entreprise… Et cela, même si les mentalités changent et que ce métier est de plus en plus reconnu à juste titre !
Le dirigeant le sait bien : son assistant(e) est essentiel(le) pour lui et qu’il ou elle a de grandes qualités, mais il lui serait difficile de retranscrire tout ce qu’il ou elle fait au quotidien dans l’ombre. Son assistant(e) est une véritable fée, car il voit l’aboutissement du résultat parfait et sans fausses notes, mais il ne connaît pas le chemin utilisé pour arriver à cette perfection. En même temps, c’est aussi grâce à cela que réside toute la magie de ce métier !
Pourquoi aujourd’hui, les assistant(e)s souhaitent avoir un scope plus élargi ?
Pour répondre à cette question, il convient de s’intéresser aux réelles qualités relationnelles et des compétences techniques très poussées nécessaires pouvoir obtenir ce poste. Dans la plupart des cas, l’assistant(e) parle deux langues au minimum, sait extrêmement bien dialoguer avec des personnalités haut placées, connaît la frontière entre ce qui doit être dit aux collaborateurs pour instaurer un dialogue avec eux et les informations confidentielles. Une liste est loin d’être exhaustive.
Avec toutes ces compétences, l’assistant(e) a besoin d’être stimulé(e) et pour cela d’avoir un scope plus élargi et cela pourra passer aussi par la reconnaissance des collaborateurs en interne.
Cette personne pourrait avoir envie d’avoir une vision business sur son poste ou de la gestion de projets. D’ailleurs certaines assistant(e)s changent d’emblée d’intitulé de poste : Chief of Staff par exemple.
De nos jours, les mentalités changent, ce poste est chaque jour plus reconnu non seulement sur les compétences, mais aussi sur la partie salariale. Ils ou elles sont appelé(e)s à assumer des responsabilités stratégiques au sein de l’entreprise, allant au-delà de simples tâches administratives.
Aurore Blanc
Associée EOS by Synapse