Depuis le 1er janvier 2024, les stagiaires en France bénéficient d’une revalorisation de la gratification minimale. Désormais fixée à 4,35 € par heure, contre 4,05 € auparavant, cette augmentation représente une hausse mensuelle d’environ 40 à 50 euros pour un stage à temps plein. La gratification est calculée à partir de 15 % du plafond horaire de la Sécurité sociale, réajusté chaque année.
Il est important de noter que dans certaines branches, les conventions collectives ou accords professionnels étendus peuvent fixer un montant supérieur à cette gratification minimale. Ce changement impacte les stagiaires élèves ou étudiants dans des stages d’initiation, de formation initiale ou de complément de formation professionnelle. Ils ont droit à cette gratification si la durée du stage dépasse deux mois consécutifs ou 309 heures en discontinu.
Pour les élèves du second degré de l’enseignement agricole, une gratification est obligatoire après 3 mois de présence. Les organismes d’accueil, tels que les entreprises, administrations, collectivités territoriales, établissements de santé et associations, doivent s’y conformer.
Par ailleurs, depuis la rentrée 2023, les lycéens professionnels perçoivent une gratification pour leurs périodes de stage. Cette mesure, établie par un arrêté du 11 août 2023, prévoit des montants variables selon l’année de scolarité, allant de 50 € à 100 € par semaine. Cette gratification, versée par l’État, dépend du nombre de semaines de stage effectuées et de l’assiduité de l’élève.
Gratification minimale des stagiaires
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