En 1969, Laurence J. Peter et Raymond Hull publiaient « The Peter Principle » (Le Principe de Peter). Cet ouvrage fort intéressant décrit les évolutions de carrière dans les hiérarchies. Selon le principe de Peter « dans une hiérarchie, tout employé a tendance à s’élever à son niveau d’incompétence ». Un salarié compétent sera promu à un niveau hiérarchique supérieur et d’autre part, un employé inapte n’atteindra pas le niveau supérieur, et ne sera pas non plus rétrogradé à son ancien poste. Il stagnera. Ce qui laisse supposer qu’un salarié qui n’évolue pas est incompétent sinon il progresserait (sans toutefois se poser la question s’il désire réellement monter en grade).
Conclusion, « avec le temps, tout poste sera occupé par un.e employé.e incapable d’en assumer la responsabilité. »
Dans une entreprise, lorsque l’on observe le niveau de compétence compétence (non pas le niveau hiérarchique), les collaborateurs se répartissent de la manière suivante :
- 10 % de super-compétents ;
- 20 % de compétents ;
- 40 % de modérément compétents ;
- 20 % d’incompétents ;
- 10 % de super-incompétents.
Toutefois, si l’on étudie la typologie des employés, cette fois-ci au niveau hiérarchique, force est de constater que plus on monte plus forte est la représentation d’incompétents et de super-incompétents.
Arrivé aux portes du seuil de Peter, nombre de candidats à la promotion se retrouve face au syndrome de l’imposteur. Conceptualisé en 1978 par les psychologues américaines Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, celui-ci se caractérise par un manque de légitimité, un grand sentiment d’infériorité, un doute de soi et une peur irrépressible d’être démasqué. Parfois, le syndrome s’invite lors de la simple lecture d’une offre d’emploi qui, pourtant, est totalement compatible avec son profil…
Voici nos cinq conseils pour parvenir à surmonter ce syndrome. Cliquez sur les flèches de navigation pour passer d’une page à l’autre.
Il est naturel de se projeter dans des scénarios sombres face à de nouvelles situations. Cependant, il est nécessaire de s’accorder des projections positives pour contrer le syndrome de l’imposteur. Voici quelques conseils à cet effet.
Envisagez des situations favorables en vous autorisant à imaginer des scénarios où vous atteignez vos objectifs avec succès. Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, prenez un moment pour visualiser une situation où vous êtes confiant, maîtrisez votre sujet et évoluez dans un environnement bienveillant.
Travaillez sur votre dialogue intérieur en remplaçant les pensées négatives par des affirmations positives et encourageantes. Concentrez-vous sur ce que vous pouvez contrôler et sur les aspects positifs de votre situation, ce qui renforcera votre confiance en vous.
Adoptez une attitude de croissance en considérant que vous êtes en constante évolution et que vous pouvez toujours apprendre et vous améliorer. Cette perspective vous permettra de vous concentrer sur votre potentiel et de vous ouvrir à de nouvelles opportunités sans être freiné par le syndrome de l’imposteur.
Enfin, pratiquez la visualisation, une technique puissante pour se préparer mentalement à des situations difficiles et renforcer la confiance en soi. Imaginez-vous réussissant dans des situations spécifiques et ressentez les émotions positives associées à cette réussite. Cette approche contribuera à contrer le syndrome de l’imposteur et à favoriser une attitude plus positive envers vous-même et vos capacités.