Votre panier est vide.
VivaTech : L’ère futuriste s’invite dans vos bureaux
Le renommé salon de la technologie VivaTech a posé ses données à Paris Portes de Versailles. Pour l’occasion, la rédaction d’Assistant(e) Plus est partie dans cet univers de l’innovation afin de vous présenter nos deux innovations favorites qui valent le détour. Préparez-vous à voyager en direction du monde de demain.
« Il faut que tu respires ! »
En ce samedi pluvieux, la ligne 9 du métro est pleine et les conversations fusent. Comme des enfants un jour de fête foraine, les paroles s’emballent et le ton s’accélère au fur et à mesure que nous approchons de la Porte de Versailles. Une fois notre ticket scanné, des centaines de stands se déploient sous nos yeux, qui transpirent l’envie de s’instruire. Robots, logiciels, voitures volantes, une impression d’avoir voyagé dans le 22e siècle s’empare de nous.
En flânant entre les exposants, une machine attire tout particulièrement notre attention. Avec son air esthétique et sa couleur verdoyante tout droit sortie d’un film de science-fiction, Bioteos aspire à révolutionner la vie au bureau. Imprimante, photocopieuse, ou tout simplement air venu de l’extérieur, savez-vous que vos bureaux peuvent être 8 fois plus pollués que les rues des grandes villes ?
Pour remédier à ce fléau et préserver votre santé Romain Dhenin et Romain Baheux, jeunes diplômés de Polytech Lille ont créé cette machine du futur la Bioteos. À peine nos yeux posés dessus, les deux jeunes hommes s’empressent de nous expliquer son fonctionnement.
« C’est très simple. Dans un premier temps, on va venir capter l’air à traiter des deux côtés de l’appareil. Celui-ci va passer dans notre procédé breveté où il va être mis en relation avec des microalgues, que l’on nomme chlorelle. Ensuite, le procédé va s’activer. Les algues vont tomber dans le fût, ce qui va permettre à l’air de rebondir jusqu’à la surface, en passant par un tube en métal. Dans celui-ci, il va être stérilisé grâce à un néon UVC puis il va ressortir par les alvéoles à plus de 120 degrés. Ce procédé va ainsi considérablement purifier l’air. Lors d’un test chez un client, la pollution de l’air ambiante a baissé de plus de 79 % ».
En s’inscrivant dans l’air du temps, la société assure le respect de l’environnement.
« La construction et le fonctionnement de notre création sont le plus éco responsable possible. Premièrement, une fois la purification de l’air finie, nos clients pourront récupérer toutes les microalgues du fût, afin de les disposer dans les plantes du bureau. C’est un excellent biostimulant. Quant à sa fabrication, on a choisi de l’acier pour son côté réutilisable et du bois recyclé venant de notre voisin d’atelier. Donc on ne peut pas faire plus local ! On a de la chance d’être basé sur Lille donc on profite de toutes les ressources qui sont à portée de main. »
Déjà présente dans de nombreuses entreprises, c’est le métro lillois qui a récemment fait confiance à la start-up.
The sorority, plus fortes ensembles
Selon l’initiative #StopE 8 femmes sur 10 ont déjà été confrontées à des attitudes sexistes au travail. Dans les rues de France, ce chiffre grimpe de façon ahurissante avec 81 % des femmes qui avoue avoir déjà été victimes de harcèlement sexuel dans les lieux publics, selon une enquête de l’IPSOS.
Un constat bien trop important pour Priscilla Routier-Trillard. Alors, afin de remédier à ce fléau et d’aider la cause, la jeune femme a créé une application très justement nommée, The Sorority. Comme son nom l’indique, ce programme disponible sur App Store et Google Play, mise sur l’entraide entre les femmes. Grâce à une carte interactive, lorsqu’une personne est dans une situation qu’elle estime dangereuse, elle peut déclencher une alerte sur l’application avertissant de facto immédiatement toutes les inscrites situées aux alentours qui pourront ensuite prendre les mesures nécessaires tout en assurant leur sécurité.
Après une reconnaissance officielle par le gouvernement, The sorority a voulu pousser le projet plus loin notamment grâce aux endroits de sûreté comme nous explique Priscillia.
« Si une personne ouvre la porte d’une safe place -NDR Lieu sûr-, il faut qu’elle soit en sécurité. Ainsi, le commerce va devoir réfléchir à un endroit safe ou pouvoir mettre la personne comme une arrière-boutique ou une salle de pause. Les salariés doivent être formés pour prendre en charge la victime, la calmer, lui apporter un verre d’eau, pour ensuite prévenir des autorités compétentes. »
Les safe places sont essentiels pour assurer une sécurité dans les lieux publics. Mais en tant que responsable d’entreprise, vous avez aussi votre part de responsabilité.
« Les salariés doivent passer par le métro par les rues pour les trajets quotidiens. L’entreprise reste tout de même responsable de ses salariés à l’arrivée et au départ de leurs employés. Cependant, je conçois qu’il soit compliqué d’assurer leur sécurité alors de façon très simple chez The Sorority nous pouvons former les employés pour assurer leur sécurité. La société doit être à nos côtés pour assurer la transmission du message auprès de leurs équipes […] Alors comment faire si vous voulez rejoindre le combat ? C’est très simple, il suffit de vous rendre sur le site dans l’onglet lieu sûr et de remplir le formulaire. »
Ismaella DIALLO
PUBLICITÉ
Média leader sur les fonctions d’assistanat et d’Office management
Assistant(e) Plus se décline en un écosystème informationnel complet : magazine trimestriel, site web, newsletters thématiques, média social et événements.
Il accompagne assistant(e)s de direction, métiers et fonctionnel(le)s, office managers, etc. (plus de 2 millions de professionnels décisionnaires ou prescripteurs en France et dans la francophonie) dans l’évolution de leurs métiers en offrant un contenu éditorial riche composé de dossiers, conseils, fiches pratiques, et une sélection de prestataires pour une gestion optimisée de leur métier.
