Le profil de l’assistant(e) de direction nouvelle génération ou « post covid » a fortement évolué ces dernières années. Devant maîtriser toujours mieux les outils technologiques mais aussi développer ses soft skills, son rôle s’est étoffé et élargi.
Ce sont des véritables facilitateurs(trices) du quotidien. Ils/elles anticipent les besoins de leur patron et cela nécessite de réelles capacités d’anticipation et d’organisation au quotidien. Ils/elles ont beaucoup de sujets à gérer de manière simultanée et une bonne gestion des priorités et du stress est un pré-requis pour pouvoir être efficace sur ce poste.
Aurore Blanc
Associée EOS by Synapse
L’assistant(e) est la première personne sur laquelle son Directeur(trice) va se reposer. Et dans un monde de l’entreprise de plus en plus rapide et diversifié la tâche n’est pas des moindres.
L’ingrédient secret : la valeur ajoutée propre à chaque Assistant(e) de Direction
Le métier d’Assistant(e) de Direction a considérablement évolué au fil des années. Alors que les Directeurs deviennent de plus en plus autonomes dans la gestion de leur agenda et de leurs déplacements, ils attendent désormais de leur assistant(e) ce petit « truc en plus » qui fera toute la différence et qui permettra d’accélérer le développement de leur activité et de l’accompagner dans des missions toujours plus variées si l’Assistant(e) de Direction les endosse avec brio. In fine le périmètre de son rôle peut s’élargir en fonction de ses appétences et aptitudes.
Depuis une dizaine d’années, et plus encore depuis l’après Covid, le rôle de l’Assistant(e) de Direction s’est transformé que ce soit sur le parcours professionnel de l’assistant(e) ou même sa rémunération. Aujourd’hui, l’entreprise embauche en priorité le candidat en tant qu’individu avec ce qu’il a à apporter d’un point de vue très large (expérience personnelle, centres d’intérêts extra-professionnels…) et non seulement sur un CV et des compétences techniques. Les compétences dites « soft skills » telles que la façon de se présenter, le niveau de discours, la personnalité sont devenues aussi importantes, sinon plus, que les compétences techniques « hard skills » (compétences bureautiques, linguistiques…) qui peuvent s’apprendre.
Assistant(e) de Direction : un poste ouvert à tous types de profils
Autrefois perçu comme un rôle principalement exécutif axé sur la gestion d’agenda, de déplacements, d’organisation de réunions ou de gestion des notes de frais, le métier s’est diversifié. Il y a 15 ans, on pensait même que ce métier allait s’éteindre. Mais au contraire, l’assistant(e) du patron s’est renouvelé, adapté au contexte et est parfois devenu(e) l’assistant(e) de plusieurs directeurs avec ce rôle « assistant(e) d’équipe ». Aujourd’hui, les assistant(e)s peuvent avoir des parcours très variés, apportant de nouvelles compétences et perspectives à leur organisation.
Le niveau de formation des assistant(e)s a changé également, auparavant le « profil type » était un BAC+2 Assistant Manager, aujourd’hui les entreprises sont ouvertes à recruter des candidat(e)s venant de toutes filières. Ce n’est pas la formation qui est priorisée mais l’expérience globale du/de la candidat(e). Ce qui en ressort est un niveau de formation équivalent à un BAC+4/+5. Ce sont souvent des personnes qui ont pu exercer un autre métier dans leur vie antérieure et qui se sont reconverties. Le champ des possibles est très vaste et c’est pour cela que ce métier est passionnant, il peut être exécuté de 1000 façons possibles. Ce sera avant tout un binôme qui sera à créer entre le patron et son assistant(e) et ensuite l’assistant(e) apportera sa touche personnelle.
Pour ne citer que deux exemples de reconversion : une personne ayant créé sa propre entreprise peut apporter une compréhension profonde des enjeux d’un chef d’entreprise et une grande polyvalence. Un ancien journaliste dans un pays anglophone, avec son expérience en communication et en anglais, peut également être un atout précieux.
Ainsi, l’accent est mis sur la personnalité de l’assistant(e) et son parcours de vie, reconnaissant que ces éléments apportent une valeur ajoutée significative à leur rôle auprès d’un patron. Aujourd’hui, nous observons une réelle reconnaissance de ce métier bien plus complexe qu’il n’y parait, couplée à une prise de conscience de l’importance de ce rôle au sein d’une entreprise.
Aurore Blanc
Associée EOS by Synapse