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LegiGPT, votre assistant juridique ?
Développée par Steeve Morin, cette plateforme se présente comme un chatbot spécialisé dans le droit français, mais est-elle véritablement à la hauteur des attentes ? Utilisant le modèle de langage GPT-3.5 d’OpenAI, LegiGPT promet un accès rapide et efficace à une base de données impressionnante de 148 91 articles de loi. Mais qu’en est-il réellement de sa fiabilité et de son utilité dans la pratique juridique ?
Quels sont les domaines du droit dans lesquels LegiGPT excelle ? Droit civil, commercial, social, ou encore propriété intellectuelle, son champ d’action semble vaste. Cependant, comment s’assurer de l’exactitude des références légales qu’elle propose ? L’interface, aussi intuitive que celle de son cousin ChatGPT, répond instantanément aux interrogations, mais jusqu’où peut-on faire confiance à ses réponses ?
Comment fonctionne LegiGPT ?
LegiGPT se présente comme un chatbot spécialisé dans le droit français. Cette plateforme juridique intelligente s’appuie sur une base de données impressionnante avec comme seule limitation des informations mises à jour jusqu’au 17 avril 2022.
Le principal avantage de LegiGPT est sa capacité à offrir un accès rapide et efficace à l’information juridique, facilitant ainsi la recherche et l’analyse juridique pour le grand public. Cette IA est particulièrement utile pour traiter des cas spécifiques ou pour aider dans des situations de conflit, comme ceux impliquant des voisins ou des employeurs. Mais elle est aussi à l’aise en matière de droit civil, commercial, social ou de la propriété intellectuelle.
Ce type d’outil représente une avancée notable dans l’utilisation de l’intelligence artificielle pour démocratiser l’accès à l’information juridique, rendant les lois et les procédures juridiques plus accessibles et compréhensibles pour tous.
Les limites de LegiGPT
Avec une utilisation aisée et une promesse de démocratisation de l’accès au droit, LegiGPT semble être une avancée majeure. Néanmoins, les utilisateurs doivent-ils rester vigilants et vérifier systématiquement les références légales qu’elle cite ?
Son interface, aussi simple que celle de ChatGPT, attend vos questions et y apporte instantanément une réponse. Toutefois, il ne faut pas croire tout ce que dit LegiGPT. Si l’esprit de la loi et les explications sont toujours justes, les références aux articles ne sont pas toujours exactes.
Le chabot conversationnel est très à l’aise pour rédiger des modèles de lettre, casant ici et là les bons articles de lois (dont nous conseillons de vérifier la référence exacte avec une simple recherche sur Google, Bing ou autre moteur de recherches).
Elisa GARCIA
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