Fatigue au bureau : pourquoi serait-ce une fatalité ?

Difficile d’échapper à la fatigue au travail. Avec le rythme intense imposé durant certaines périodes de l’année, des horaires à rallonge, des trajets parfois longs, le mental comme le physique sont souvent affaiblis. Comment dire stop avant que vous ne soyez à bout et à quelles stratégies recourir pour récupérer ?

La charge mentale du métier d’assistante n’a cessé de s’alourdir ces dernières années : gestion des appels, production de documents, suivi commercial, organisation d’événements… La multiplication des tâches auxquelles s’ajoutent des échéances serrées et une certaine pression pour atteindre des résultats pousse de plus en plus d’assistantes à puiser dans leurs réserves d’énergie. La fatigue en soi est tout à fait normale, mais il faut savoir passer rapidement à l’action avant d’en arriver à une fatigue trop pesante.

La fatigue, c’est quoi précisément ?

Cette sensation physique désagréable d’être moins efficace physiquement ou mentalement, tout le monde la connaît. Mais il n’existe pas de définition de la fatigue à proprement parler. Pourquoi ? Parce qu’elle est en tout point subjective. Chaque individu réagira différemment face à une charge de travail intense, une réunion importante ou encore un dossier à boucler au plus vite… Pourtant des études intéressantes ont permis de comparer l’altération des facultés liées à la fatigue à celle liée au taux d’alcool ! La fatigue au travail provoquerait en effet :

une diminution de l’attention ;
une diminution du délai de réaction ;
une baisse de la capacité à gérer son stress ;
une augmentation du taux d’accidents ;
une incapacité à rester éveiller.

De quoi vous alerter !

Quelles stratégies pour bien récupérer ?

Heureusement, un certain nombre d’activités permettent facilement de refaire le plein d’énergie. Le secret ? Se mettre en mouvement physiquement ou mentalement. Allez marcher quelques minutes au lieu de vous asseoir dans un fauteuil, prenez le temps de lire quelques pages de votre livre favori au lieu de « scroller » des vidéos sur Instagram ou TikTok, et même faites quelques mouvements de gymnastique ou de yoga. En bref : donnez du sens à votre temps de pause.

Le sommeil a lui aussi toute sa place dans la stratégie de récupération. Il faut en moyenne 7 à 9 heures de sommeil pour se sentir en pleine forme. Mais pour que ce sommeil soit véritablement réparateur, il est intéressant de suivre quelques-unes de ces suggestions : se coucher et se lever à la même heure tous les jours, n’utiliser son lit que pour dormir, modérer la température de votre chambre, pratiquer une activité physique quotidienne…

Et si malgré tous ces conseils, la fatigue semble persister, n’hésitez pas à prendre du recul pour y réfléchir. Demandez-vous ce qui ne va pas dans vos journées ou vos nuits, et pensez à ce que vous pourriez changer.

Mieux vaut prévenir que guérir

La fatigue n’est pas une fatalité. Il est même possible d’agir en amont afin d’éviter de se sentir accablé. Pour commencer, ménagez-vous des temps de pause afin de permettre à votre corps et à votre esprit de se reposer. Ayez, autant que faire se peut, des habitudes de vie saines pour votre mental et votre physique : exercices sportifs réguliers, alimentation équilibrée, sommeil suffisant…

En termes d’organisation, fixez-vous des objectifs accessibles : le fait de relever les défis que vous vous serez fixés sera particulièrement bon pour votre moral et votre motivation.

Gardez aussi suffisamment de temps pour votre vie personnelle et tâchez de trouver le juste équilibre pour que vous ayez autant de plaisir côté perso que côté pro. Avoir un hobby et s’y épanouir est une bonne façon de se sentir bien et de relativiser plus facilement certaines contrariétés qui pourraient vous fatiguer démesurément dans une autre situation. Alors, on s’y met quand ?

Elisabeth DUVERNEY-PRET