Êtes-vous submergé par le travail et incapable de dire non ? Cette incapacité révèle une dualité entre votre Moi intérieur et extérieur, mettant en jeu votre bien-être et vos priorités. Apprenez à équilibrer le « oui » et le « non » pour préserver votre santé et fournir un travail de qualité.
Êtes-vous de ceux qui croulent sous le travail, négligent leur bien-être et perdent le contrôle de leur temps, simplement parce qu’ils sont incapables de dire non ? Il s’agit là d’une dualité entre le Moi intérieur et le Moi extérieur. Le premier comprend l’importance de fixer des limites afin de préserver sa santé et assurer ses priorités. Le second s’empêche de dire non par peur du jugement, de passer à côté d’un contrat, ou pour toute autre raison parfois inconsciente. Avec comme conséquences, des fluctuations émotionnelles menant à la procrastination ou l’épuisement.
À l’instar d’un entretien d’embauche, les enjeux concernent les deux parties impliquées. Tant pour le recruteur/client que pour le futur salarié/prestataire, la situation n’est pas unilatérale et chacun a le droit de refuser ce qui ne correspond pas à ses attentes. Ainsi, une demande peut être déclinée ou reportée, à condition que les arguments avancés soient clairs, fermes et justifiables.
Face à une impossibilité de répondre à une demande, il est acceptable de proposer une alternative. Il est aussi crucial de hiérarchiser les demandes. Sont-elles véritablement urgentes ? Ne sont-elles pas excessives et irréalisables dans les délais impartis ? Entre besoin réel et abus, un exercice s’impose : poser les bonnes questions et surtout obtenir des réponses claires et sans équivoque.
Si oser dire non, c’est prendre le risque de déplaire, d’être mis sur la touche… cela permet aussi d’éduquer l’autre dans le respect et l’harmonie avec soi-même, et finalement fournir un partenariat et un travail de qualité.
Dire non : l’avis de l’expert
« Pour apprendre à dire “non”, un enfant doit l’avoir appris. Une fois appris, il le teste. C’est à ce moment que tout se joue. Comment son environnement a-t-il réagi face à ses deux périodes d’opposition, celle autour des deux ans et celle durant l’adolescence, où l’enfant souhaite affirmer son identité grâce, entre autres, au non ? Si le “non” a pu s’exprimer sans injonction menaçante ou culpabilisante, une fois adulte, la possibilité d’exprimer un refus dans le but d’être en harmonie avec ses besoins sera aisée.
Dans le cas contraire, le “oui” résultera d’une soumission imposée par la peur d’une menace ou d’un conflit, ou d’une position infantile, inculquée par la crainte de décevoir ou d’être rejeté. Tout comme un vrai “oui”, un vrai “non” doit être le reflet de ce que vous ressentez à l’intérieur de vous-même. Tout est une question d’équilibre entre le “oui” et le “non”.
Ne vous lancez pas dans des justifications ou des mensonges ; préférez un temps de réflexion avant de donner votre réponse, qu’elle soit positive ou négative. Avant tout engagement, pesez le pour et le contre si un doute se présente. Cela dépend de l’identification, de l’écoute et du discernement réels des besoins de chaque partie, ainsi que d’une communication affirmée concernant vos limites.
Travailler sur son positionnement demeure indispensable. Une personne qui sait se positionner, tant par ses mots que par le ton de sa voix posée et déterminée, sera toujours écoutée et respectée. Une personne fébrile, peu sûre d’elle, sera la proie de profiteurs et se retrouvera souvent dans des situations pénibles, voire douloureuses. Pour s’en défaire, un soutien thérapeutique est conseillé. »
Laetitia DAUPLET,
psychoénergéticienne,
retrouvermaliberte.com.
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