Fête de la secrétaire et de l’assistant(e)
Les changements de l’après-guerre
C’est aux États-Unis, berceau du métier de l’assistanat, que cette célébration a vu le jour en 1951, dans un contexte particulier d’après-guerre. À l’initiative de celle-ci, nous retrouvons Mary Barrett, présidente de l’Association Nationale des Secrétaires (NSA).
Dans une démarche de sensibilisation, Mary souhaite démanteler tous les clichés et les préjugés autour de cette profession. Elle s’est donc associée à C. King Woodbridge, président de Dictaphone Corporation et Harry Klemfuss, consultant des relations publiques de l’agence de publicité Y&R, pour mener à bien ses envies de changement.
Une journée n’étant pas suffisante, les membres ont décidé de consacrer une semaine entière. Ainsi, du 1er au 7 juin 1952, toutes les secrétaires et les assistant(e)s du pays de l’Oncle Sam ont pu assister au grand tournant de leur profession.
Deux enjeux principaux ont dicté cette campagne :
Une meilleure reconnaissance
Car derrière chaque grande entreprise se cache un ou une grand(e) assistant(e), le comité exigeait une reconnaissance officielle de leur contribution à l’économie du pays. Peu de professions peuvent affirmer que leurs compétences, leur loyauté et leur efficacité, sont à l’origine du bon fonctionnement des plus grandes entreprises de notre monde.
Une publicité positive
Dans les années 50, comme la plupart des pays occidentaux, les États-Unis vivent leur reconstruction d’après-guerre. C’est dans cette période complexe et tendue qu’une pénurie de secrétaires et d’assistant(e)s a quasiment bloqué le pays. L’initiative de la campagne a alors été de redorer l’image du métier, en vendant le grand potentiel de carrière qui s’offrait à la population américaine.
C’est ainsi qu’en 2021, le Bureau of Labor Statistics a recensé plus de 500 000 secrétaires aux USA.
Une France retardataire
Mais qu’en est-il de notre pays ? Il a fallu attendre plus de trente ans, précisément en 1991, pour assister à la naissance de la « fête des secrétaires et des assistant(e)s ». Mais c’est encore une fois en grande partie aux États-Unis que l’on doit la démocratisation de cette célébration ! Effectivement, grâce à l’impulsion des filiales françaises de groupes américains, votre dévouement est mis à l’honneur chaque troisième jeudi du mois d’avril.
Aujourd’hui, le métier de l’assistanat et du secrétariat est encore injustement déprisé, en vue des clichés et des préjugés récurrents. C’est dans cette optique de changer les mœurs qu’Assistant(e) Plus s’efforce chaque jour de vous rendre honneur, grâce à des articles, des interviews et du contenu exclusif. Il ne nous reste plus qu’une seule chose à vous dire, merci et bonne fête !
Ismaella DIALLO