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Rentrée : comment éviter les pièges et garder le cap
Septembre est souvent vécu comme un Nouvel An en pleine année. On se remet au travail après la parenthèse estivale, les réunions reprennent, les plannings s’annoncent chargés. Entre stress, fatigue, démotivation et lassitude face à un rythme redevenu frénétique, la rentrée peut rapidement virer au parcours d’obstacles. Pourtant, bien organisée, elle peut devenir une période propice à l’efficacité et même… au plaisir de reprendre de bonnes habitudes.
Le piège du stress permanent
Qui dit rentrée dit souvent avalanche de mails, urgences qui s’accumulent et échéances déjà surchargées. Beaucoup tombent dans le piège du tout, tout de suite, ce sprint imposé dès les premiers jours. Résultat : la fatigue guette, la motivation s’étiole et la sensation d’être déjà en retard s’installe. Premier réflexe à proscrire : vouloir rattraper deux semaines d’absence en deux jours.
La résolution ? Fixer des priorités claires et accepter qu’on ne puisse pas tout traiter simultanément. Mieux vaut planifier des plages dédiées au tri des dossiers, plutôt que céder à la dispersion.
Démotivation ou coup de blues de rentrée
Après le farniente estival, la reprise peut sembler terne, rythmée par des réunions à rallonge et une to-do list infinie. Ce creux d’énergie est normal : il traduit un choc de rythme. Mais à force de repousser des projets inspirants ou d’avancer la tête dans le guidon, on risque la démotivation durable.
La résolution ? Se donner un projet stimulant dans sa rentrée : lancer une idée, développer une compétence, s’impliquer dans une initiative d’équipe… Rien de tel qu’un objectif motivant pour retrouver de l’élan.
Organisation : trop en faire ou mieux s’organiser ?
Le piège classique de septembre, c’est le planning maximaliste : nouveaux engagements pros, reprise du sport, inscriptions des enfants, cours du soir… On croit booster son efficacité, on frôle en réalité le burn-out.
La résolution ? Jouer la carte du réalisme, en s’autorisant des marges vides dans son agenda. L’organisation ne repose pas que sur l’optimisation, mais aussi sur la flexibilité.
Fatigue : l’ennemi invisible de la reprise
Dormir un peu moins, décaler les horaires, négliger les pauses : le corps encaisse mal ce changement brutal. La fatigue devient insidieuse et alimente le stress et l’inefficacité.
La résolution ? Préserver son hygiène de vie : sommeil régulier, micropauses dans la journée, reprise progressive du sport… La productivité passe d’abord par l’énergie disponible.
Et si on misait aussi sur le plaisir ?
La rentrée est aussi le bon moment pour créer de nouvelles routines positives. Inscrire un moment agréable dans son quotidien, un café avec un collègue, une balade à la pause déjeuner, une activité culturelle ou sportive, redonne du sens et un supplément de motivation.
La résolution ? Réenchanter la routine, en intégrant chaque semaine une activité qui nourrit autant l’esprit que le moral.
La rentrée n’a pas à rimer avec tunnel de fatigue et démotivation. C’est une période charnière, qui offre l’occasion de se recentrer sur l’essentiel, de remettre de l’ordre dans ses priorités et d’instaurer des rituels durables. En évitant les pièges du surmenage et en cultivant organisation, plaisir et équilibre, elle peut même devenir le tremplin idéal pour attaquer l’année… sans s’essouffler dès les premiers mètres.
Laura TORTOSA
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