Sans ponctuation, pas de compréhension ! La virgule, les deux-points, le point d’exclamation, etc., sont autant d’éléments qui permettent d’organiser nos écrits. Les négliger, c’est risquer de modifier le sens de nos propos et de créer des malentendus.
Mais êtes-vous certain(e) de les employer correctement ? Qu’il s’agisse des espaces ou des majuscules, ces petits signes répondent à des règles précises. On ne place jamais une virgule entre le verbe et son sujet (Isabelle, viendra à la réunion) sauf si un complément sépare les deux (Isabelle, l’assistante de direction, viendra à la réunion).
La virgule, les deux-points, le point d’exclamation, etc., sont autant d’éléments qui permettent d’organiser nos écrits. Les négliger, c’est risquer de modifier le sens de nos propos et de créer des malentendus. Mais êtes-vous certain(e) de les employer correctement ? Qu’il s’agisse des espaces ou des majuscules, ces petits signes répondent à des règles précises.
Espace ou pas espace ?
Il y a une espace après :
La virgule, qui sépare des mots ou des groupes de mots.
Cette trousse contient un stylo rouge, un surligneur, un crayon à papier et une gomme.
On ne place jamais une virgule entre le verbe et son sujet (Isabelle, viendra à la réunion) sauf si un complément sépare les deux (Isabelle, l’assistante de direction, viendra à la réunion).
Le point final, qui se place à la fin d’une phrase.
Il est alors “collé” au mot précédent. Pour commencer une nouvelle phrase, on veille à mettre une espace après le point final.
Les points de suspension, également appelés “trois points”.
Ils mentionnent un événement manquant dû à une suppression, une interruption, un sous-entendu ou une hésitation : Cette trousse contient un stylo rouge un surligneur, un crayon à papier…
Elle avait l’air… comment dire… préoccupée.
Il y a une espace avant et après :
Le point virgule, qui peut terminer une phrase, à condition que celle-ci ait un lien étroit avec celle qui précède.
Isabelle n’a pas été prévenue ; elle ne viendra pas à la réunion.
Le point-virgule est également utilisé pour séparer les termes d’une énumération introduits par les deux points.
Acheter :
– un stylo rouge ;
– un surligneur ;
– un crayon à papier.
Les deux-points, qui annoncent une énumération ou une citation entre guillemets.
La trousse contient : un stylo rouge, un surligneur, un crayon à papier et une gomme.
Je lui ai dit : “Tu as l’air préoccupée.”
Les deux-points servent également à marquer un lien logique entre deux propositions (cause, conséquence…) :
Isabelle ne viendra pas à la réunion : elle n’a pas été prévenue.
Le point d’interrogation, qui se place à la fin d’une phrase interrogative.
Isabelle était-elle présente à la réunion ?
Attention, les interrogations directes ne se terminent jamais par un point d’interrogation : Je ne sais pas si Isabelle était présente à la réunion.
Majuscule ou pas majuscule ?
Il y a une majuscule après le point final et les points de suspension ; il n’y en a pas après la virgule le point-virgule et les deux-points.
Cas particuliers :
Le point d’exclamation
Si la phrase qui suit est la continuité de la phrases précédente, on ne met pas de majuscule : Tiens ! elle n’est pas venue à la réunion.
Si la phrase est une nouvelle phrase, il faut une majuscule : Quel beau stylo ! Il a tout à fait sa place dans ma trousse.
Le point d’interrogation
Il n’est pas suivi d’une majuscule s’il est placé au milieu d’une phrase : Isabelle a raté la réunion ? celle de ce matin ?
Il est suivi d’une majuscule lorsque chaque question exige une réponse propre : Isabelle est-elle arrivée à la réunion ? A-t-elle prévenu de son retard ?